Les entités
Dans le What is What, les entités servent à décrire et représenter des objets réels et unitaires, sans contrainte de dimensions, de complexité ou de nature.
Dès lors que l’on parle d’un objet bien déterminé et identifiable en tant que tel, on peut ainsi aussi bien décrire un A380 ou une ligne de fabrication qu’un site, un ordre de fabrication ou un petit boulon de 8….
Les concepts, les principes, les outils, les modes de fonctionnement qui sont décrits ci-dessous et dans les pages associées ont été conçus pour s’appliquer de manière flexible à tous ces objets, indépendamment de leur nature. Seules quelques adaptations de vocabulaire ou de présentation peuvent s’appliquer pour garantir la cohérence d’ensemble.
Décrire dans le What is What des "choses" indénombrables ou non discriminables telles que "l'atmosphère" ou "les voitures" (toutes les voitures du monde) ou "du papier" est techniquement faisable. Mais, attention, la manipulation de tels objets peut devenir problématique (Comment passer de "du papier" à la bobine de papier du lot XYZ que l'on vient de produire ? Comment distinguer l'atmosphère au dessus de Paris de l'atmosphère dans les Alpes ?)
A savoir avant d’entrer dans les détails
Les entités, c’est bleu clair !
Dans la charte graphique What is What, tout ce qui a trait aux entités inclut, d’une façon ou d’une autre, la couleur bleu clair. Comme dans les bordures de la fiche représentative de la pompe ci-dessous….

… ou comme dans le menu principal ci-dessous.

Qu’est-ce qu’il y a dans une “entité” ?
Pour faire simple, on peut dire qu’une entité What is What sert à regrouper et organiser tout ce que l’on sait de l’objet décrit : ce que c’est, sa provenance, son histoire, ses caractéristiques, ses interactions avec les autres objets… Pour permettre cela, on retrouve donc pour toute entité :
- des propriétés qui permettent de la caractériser
- des documents (pdf, photos, vidéos, textes…. de tous formats)
- des informations “volantes” capturées dans des discussions
- des tickets qui correspondent aux demandes concernant cette entité tout au long de sa vie (demande d’intervention, demande d’information…)
- des interventions, c’est à dire des événements qui ont affecté cette entité : une réparation, une mise en peinture…
- des listes de tâches, c’est à dire des listes d’actions pouvant être sélectionnées pour exécution lors d’interventions.

L'énumération ci-dessus indique la nature de tout ce que l'on peut, de manière générale, regrouper autour d'une entité. Mais cela ne signifie en aucun cas que, pour chaque entité, l'ensemble de ces informations soient effectivement présentes ou aient même un sens compte tenu de la nature de l'entité considérée.
Sont également décrites les relations et interactions de cette entité avec son contenu, son contenant et plus généralement son environnement.
Plus de détails dans la page d’une entité.
Unicité des noms
Dans le What is What, les noms sont strictement uniques : il n’est pas possible que deux entités ou deux références ou deux interventions aient le même nom. Cela peut sembler contraignant mais, quand votre environnement What is What contient plusieurs milliers d’entités, les nommer simplement “machine” ou “voiture” ne peut conduire qu’à la confusion.
Pour distinguer des entités ou pour apporter des informations complémentaires, vous pouvez utiliser en plus du nom le champ description : il s'agit d'un texte libre, facultatif, à votre disposition. Il présente deux avantages : apparaître sous les noms, ce qui facilite l'identification au milieu des listes. Et, surtout, il est indexé par le moteur de recherche, ce qui veut dire que les mots contenus dans la description pourront être utilisés et trouvés lors de recherches.
Template
Pour faciliter l’organisation des entités et leur manipulation mais aussi pour assurer cohérence et homogénéité, il est possible de définir des catégories d’entités selon des modèles prédéfinis appelés templates. Par exemple, dans l’extrait de menu principal ci-dessus : “équipement”, “personne”, “véhicule léger”…
Toutes les entités de cette catégorie auront notamment un vocabulaire propre associé, une mise en forme et des propriétés identiques. Il sera en outre possible de leur appliquer des règles ou des calculs homogènes.
C’est par exemple ce qui permet de dire qu’un ordre de fabrication est “en cours” tandis qu’une machine pourra être “en panne” ou de faire en sorte qu’un “numéro d’immatriculation” soit automatiquement inclus dans la fiche de tous les véhicules ou encore de calculer la valeur des stocks selon une règle qui leur est spécifique.
Le template permet également de définir en option un schéma selon lequel les entités de cette catégorie doivent -normalement- être nommées. Il s’agit d’une indication non contraignante. L’exemple ci-dessous montre comment les “arcs en ciel” sont supposés être nommés.

Les templates présents dans votre What is What ont été créés ou adaptés pour répondre à vos spécificités métier. Il n'y a donc peut-être pas de "véhicule léger" dans votre environnement mais des "Palans 5 t" ou des "Ordres de fabrication" et toute autre chose pertinente dans votre contexte.
Note : des entités peuvent ne relever d’aucune des catégories définies par les templates. Il s’agira alors d’une “entité” générique, sans template.
Avec ou sans référence ?
Conséquence directe des possibilités de personnalisation des entités au moyen de leur template, il est possible d’associer une référence aux entités de certaines catégories (exemple : les “palans 5 t”) mais pas à d’autres (exemple : les “ordres de fabrication”) pour des questions de sens ou de cohérence.
Les indicateurs droit/gauche
Il est possible de définir pour chaque entité des indicateurs destinés à rendre compte d’un aspect, d’une caractéristique importante et pertinente pour cette entité. Par exemple, ci-dessous, l’état opérationnel et l’activité d’un équipement tel qu’une pompe.

Selon le template de leur catégorie, les entités peuvent avoir 0, 1 ou 2 (cas le plus fréquent) indicateurs dont le vocabulaire et les niveaux associés sont définis par le template pour être pertinents compte tenu de la nature de ce qui est décrit.

Désactivation d’une entité.
Lorsqu’une entité n’a plus de raison d’exister dans le What is What, par exemple parce qu’il s’agit d’une machine qui a été retirée du service, il est possible de la désactiver, c’est à dire de la faire disparaître des affichages sans toutefois perdre irrémédiablement l’ensemble des données, relations, informations, documents qui lui étaient associés. Si besoin, les administrateurs peuvent rétablir une partie de ces informations au moyen d’une réactivation.
Une entité n'est jamais totalement et irrémédiablement effacée du What is What.